Bien que la justice lui ait accordé jusqu’au 31 mars pour quitter le lieu qu’il squattait, le jeune homme de 20 ans et sa compagne ont dû partir plus tôt, le 23 janvier, après l’intervention d’un serrurier et de la police. Le mardi 28 février, ils ont comparu devant le tribunal judiciaire de Lyon pour contester la procédure d’expulsion et réclamer une indemnisation de 5 000 euros pour préjudice moral. L’avocate du squatteur a insisté sur le fait que même en cas d’abandon volontaire des lieux, des procédures doivent être suivies, soulignant que l’audience doit se concentrer sur la violation d’une décision de justice plutôt que sur le droit au logement des squatteurs. C’est ce que rapporte Le Progrès.